Les zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa) ne verront jamais le jour. Delphine Batho, la ministre de l'Écologie, a annoncé la mise en place d'un comité interministériel sur la qualité de l'air pour bâtir de nouvelles solutions d'ici à janvier. En attendant les sanctions européennes se font de plus en plus menaçantes. Exit les zones d'actions prioritaires pour l'Air (Zapa) lancées en 2011 par l'ancien gouvernement. La mise en place de ces zones avec une circulation restreinte devait permettre l'amélioration de la qualité de l'air dans les centres-villes. Huit villes (Nice, Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence) étaient censées expérimenter la formule.«Mais le cadre réglementaire de ces Zapa s'est révélé inapplicable» souligne Michel Dubromel, en charge du réseau transport au sein de FNE (France Nature Environnement), «il était beaucoup trop complexe et au bout de six mois les collectivités ont avoué n'arriver à rien». Résultat: Nice a purement et simplement abandonné en cours de route et en juillet dernier, aucune des sept autres villes n'avait finalement déposé de dossier de candidature pour tester concrètement le dispositif. Un contentieux avec Bruxelles Selon Delphine Batho, «beaucoup considèrent également que des mesures de restriction de la circulation aboutiraient à une injustice sociale et ne seraient pas efficaces». La ministre de l'Écologie a donc annoncé «qu'un comité interministériel sur la qualité de l'air va travailler avec les villes pour bâtir des solutions concrètes d'ici à janvier prochain». Seul problème, «il n'y a aucun échéancier et nous nous retrouvons exactement au point de départ», ajoute le dirigeant associatif qui craint: «que l'on reporte ad vitam aeternam le dispositif».La situation est en tous cas particulièrement critique. Nous avons en France des niveaux de pollutions très soutenus et «il existe déjà un contentieux avec Bruxelles pour le dépassement des émissions de microparticules qui va se traduire par une forte amende et un autre va s'ouvrir prochainement pour le dépassement des émissions de dioxyde d'azote», rappelle Karine Léger, la porte-parole d'Airparif. Plusieurs villes de France avaient également conçu ou revu des «plans de protection de l'atmosphère». Manque de chance, la plupart d'entre eux s'appuyaient sur les projets de Zapa! Bref, tout ce qui devait permettre de montrer à l'Europe que la France faisait ce qu'elle pouvait pour lutter contre la pollution atmosphérique tombe à l'eau.La solution passe peut-être par un dispositif moins ambitieux mais applicable immédiatement. Les agglomérations disposent en effet de pouvoirs pour réduire la circulation et inciter à l'utilisation des transports en commun. Jean-marie Le Guen, adjoint au maire de Paris en charge de la santé a proposé le 12 septembre dernier une interdiction dés véhicules diesel dans la capitale. Une proposition qui heurte de plein fouet la fiscalité toujours avantageuse pour les véhicules diesel.En attendant la France est un des derniers pays à accumuler autant de retard alors que la plupart des autres grandes villes européennes ont mis en place - parfois depuis plusieurs années - des zones à faibles émissions.bardzo proszę o streszczenie tego tekstu .. błaggggam , bo mam na jutro a tego nie umiem :/
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